Vous aimez lire ? Si oui, alors nous avons un point en commun car la lecture est l’une de mes activités préférées. Et des livres, j’en ai lu beaucoup ! Du roman à l’eau de rose au livre autobiographique en passant par les nouvelles, je ne m’en lasse jamais. Comme beaucoup le diront, lire est un moyen de s’évader, de découvrir d’autres horizons, d’enrichir son vocabulaire, pour ne citer que ces avantages. Aujourd’hui, je vous présente deux livres que j’ai lus et qui m’ont particulièrement marqués, de façon très positive.
Une si longue lettre de Mariama Bâ
« Une si longue lettre » est un roman de l’écrivaine sénégalaise Mariama Bâ. Il a été publié en 1980. Présenté sous la forme d’une lettre écrite par l’héroïne, Ramatoulaye, à son amie Aïssatou, après le décès de son mari, le livre aborde plusieurs thèmes. La condition des femmes, la polygamie, l’amitié mais aussi les défis auxquels sont confrontés les femmes dans une société patriarcale.
L’héroïne partage ses émotions, ses souvenirs et ses expériences à travers sa lettre. Elle se confie sur la difficile coexistence dans un mariage polygame, avec une autre épouse, beaucoup plus jeune qu’elle. Une situation que plusieurs femmes sénégalaises, vivent.
En lisant ce roman, on en apprend aussi plus sur l’histoire de son amie d’enfance, Aïssatou, qui a refusé de vivre dans un mariage polygame et qui a choisi de divorcer pour conserver son indépendance, même si choix a eu des retombées pas toujours positives.
Dans l’ensemble, je dirais que « Une si longue lettre » de Mariama Bâ, nous donne, d’une certaine façon, une perspective profonde et introspective sur les expériences des femmes au Sénégal en particulier et en Afrique en général. Pas étonnant que le livre soit largement acclamé pour sa prose puissante et sa capacité à aborder si habilement les thèmes universels comme l’amitié, la liberté personnelle.
L’hibiscus pourpre de Chimamanda Ngozi
L’hibiscus pourpre est un roman de Chimamanda Ngozi Adichie publié en 2003. C’est l’histoire de Kambili Achikwe, une jeune fille de 15 ans qui vit au Nigeria avec sa famille. Enfant timide et effacé, elle se réfugie dans ses livres et dans sa passion pour la peinture. Son père, Eugene, est un homme riche et puissant, un catholique fervent qui croit que la violence est une forme d’amour. Sa mère, Beatrice, est une femme douce et aimante qui tente tant bien que mal de protéger ses enfants de l’autorité tyrannique du père. Kambili a un frère, Jaja.
Un jour, Kambili fait la rencontre du père Amadi, un prêtre qui lui enseigne la liberté et l’amour. Le père Amadi devient alors un ami et un mentor pour notre héroïne. Il l’aide à se libérer de l’emprise de son père et à trouver sa propre voie dans la vie.
L’hibiscus pourpre se définit clairement comme un roman puissant et émouvant. Il explore la complexité des relations familiales et la manière dont les individus naviguent entre tradition et modernité. Il met surtout en évidence les effets dévastateurs de l’abus domestique tout en célébrant la résilience et la croissance personnelle.
C’est un ouvrage à lire absolument si vous aimez les histoires où on apprend à se connaître, à s’accepter tel que l’on est pour découvrir sa voie personnelle.
Avez-vous déjà lu l’un de ces romans ou un autre livre de ces auteurs ? Partagez vos avis avec nous !